2011/07/25

Utiliser des logiciels pour Windows sous Linux

Lorsqu'on quitte Windows pour un autre système d'exploitation comme Linux, on a parfois la dure décision à prendre de laisser derrière soi certains programmes qu'on aime bien ou qui nous sont utiles, car ils ne fonctionnent pas par défaut sous Linux.

Cependant, il est possible d'utiliser une grande partie des programmes Windows sous Linux grâce à deux techniques : la virtualisation et l'utilisation d'un logiciel agissant comme une couche de compatibilité (en anglais «compatibility layer»). Chaque technique comporte ses points forts et ses points faibles qui dépendent souvent du type de programme qu'on veut rendre compatible. Par exemple, les logiciels de traitement de texte sont plus facilement adaptables que les jeux Windows qui utilisent des ressources graphiques plus avancées et plus complexes.
Écran principal de Virtual Box sous Kubuntu 10.10

Écran principal de VMware Player sous Kubuntu 10.10

En ce qui concerne la virtualisation, VirtualBox et VMware Player sont deux programmes par lesquels on peut passer. La virtualisation est en quelque sorte un passe-droit, car on ne rend pas les programmes Windows compatibles à Linux, on les utilise plutôt directement dans Windows qu'on utilise comme un logiciel.
Écran principal de PlayOnLinux sous Kubuntu 10.10

Pour l'utilisation d'une couche de compatibilité, le logiciel principal est Wine. Wine permet à un système Linux de « comprendre et de répondre » adéquatement aux instructions d'un programme Windows. Normalement, cette technique devrait nécessiter beaucoup moins de ressources de la part de l'ordinateur, car on n'a pas à faire tourner tout un système d'exploitation en plus du programme que l'on veut utiliser. D'autres logiciels dérivés ou basés sur Wine peuvent aussi être utilisés. « PlayOnLinux » est un logiciel qui offre une interface qui permet parfois d'installer des jeux Windows plus facilement sur Wine en guidant l'utilisateur tout au long de l'installation.

En résumé, plusieurs possibilités s'offrent à nous lorsque vient le temps de faire fonctionner un programme Windows sous Linux. Le meilleur choix entre la virtualisation et la technique de la couche de compatibilité dépend souvent du programme qu'on essaie de faire fonctionner.

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